COMMENT FAVORISER LA PRÉVENTION DE LA COVID-19 ET ÉVITER LES FORMES GRAVES ?

La quatrième vague épidémique de Covid-19 étant apparemment imminente, je vous propose de regarder comment nous pouvons essayer de prévenir l’infection et éviter les formes graves, et les traitements alternatifs, le cas échéant, en optimisant notre système immunitaire, garant d’un terrain favorable.

Maintenir un statut inflammatoire de bas grade le plus faible possible, un bon statut en vitamines et en antioxydants, et de bons taux hormonaux, sont les trois piliers de cette optimisation. Et ceci vaut pour toutes les infections virales et bactériennes, et la pleine santé d’une manière générale.

* Ces conseils visent à optimiser votre système immunitaire mais ne permettent pas de garantir l’éviction d’une forme grave ou de guérir selon les cas. 

L’immunité, c’est le terrain

Je précise bien « optimiser » notre système immunitaire, et non le « booster » comme on l’entend souvent, qui s’avère en fait un raccourci de langage inexact comme nous le précise le Dr Stéphane Résimont dans son livre paru récemment Pleine santé, un guide incontournable pour comprendre ce qu’est la médecine fonctionnelle et nutritionnelle.

Dans certains cas en effet, le système immunitaire ne doit justement pas trop être stimulé afin d’éviter les réactions inflammatoires incontrôlables : le (tristement) fameux « orage cytokinique » ou orage de cytokines, souvent fatal pour le patient Covid-19. Ce phénomène hyper inflammatoire survient quand la réponse immunitaire initiale est inefficace.

Une réponse immunitaire incontrôlée

Pour rappel, l’infection par ce virus (le SARS-CoV-2) déclenche rapidement la production de molécules impliquées dans l’inflammation, un moyen naturel de lutte contre les infections : des cytokines, et d’autres médiateurs comme le TNF-alpha. Ces molécules exercent une action antivirale locale et attirent des cellules immunitaires : monocytes, macrophages, lymphocytes T, capables d’éliminer les cellules infectées.

Si cette réponse initiale est inefficace, la production des cytokines devient anormale et engendre ce phénomène hyper inflammatoire : l’orage cytokinique, qui survient souvent autour du 8e jour suivant le début des symptômes. Il induit une réponse immunitaire incontrôlée, dont les conséquences peuvent mettre en jeu le pronostic vital et imposer une admission en réanimation.

La plupart des formes graves se développent dans la deuxième semaine suivant l’apparition des symptômes, lorsqu’un syndrome hyper inflammatoire apparaît dans la continuité de l’accumulation de liquide dans les voies respiratoires. Celui-ci peut conduire à une insuffisance respiratoire, voire à un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). Les autres complications potentiellement graves pouvant apparaître sont une insuffisance rénale, des troubles du rythme cardiaque, des événements thromboemboliques (formation de caillots dans la circulation sanguine), des surinfections bactériennes ou une septicémie.  Le système immunitaire est complètement à plat.

Les facteurs aggravants

L’âge et certaines pathologies associées font partie des facteurs de risque identifiés de développer une forme grave.

En ce qui concerne l’âge, ce sont les plus de 65 ans qui sont les plus exposés, d’après les dires des scientifiques… Cette catégorie d’âge représente les trois quarts des personnes diagnostiquées nécessitant une hospitalisation et la moitié de celles nécessitant une réanimation. Les 45-64 ans comptent quant à eux pour un peu moins de 20% des hospitalisations.

C’est somme toute « logique » dans la mesure où, en vieillissant, en l’absence de prévention, nos défenses immunitaires perdent en efficacité.

Quant aux pathologies associées, il s’agit notamment du diabète, de type 1 (auto-immun) et de type 2 (non auto-immun), avec un risque associé plus élevé chez les plus jeunes. L’obésité également, avec un risque augmentant en même temps que l’indice de masse corporelle (IMC), et pouvant être plus élevé chez les plus jeunes là encore. Enfin, les cancers, en particulier quand ils sont récents et/ou en progression et/ou en cours de traitement par chimiothérapie, avec un risque encore supérieur en cas de cancer hématologique.

Une cascade d’événements évitable

Pour ne pas en arriver là, il s’agit donc, non de booster mais plutôt, pour prendre le terme exact cette fois, de renforcer toutes les barrières, à commencer par la barrière intestinale, siège de l’immunité (l’intestin abrite 80% des cellules immunitaires de l’organisme), et d’optimiser notre immunité afin qu’elle se défende à bon escient contre l’agent pathogène et non contre un ennemi qui n’en est pas un, comme dans le cas des maladies auto-immunes.

Pour cela, il est capital de maintenir un statut inflammatoire de bas grade le plus faible possible, condition garante d’une réponse adéquate (et non exagérée) à l’infection.

Cela passe bien sûr par l’alimentation, et elle repose sur quelques règles de base maintes fois vues ensemble. L’insuline étant pro inflammatoire, il s’agit de consommer des aliments à index glycémique modéré inférieur à 50, de limiter les graisses saturées et de favoriser les apports en acides gras oméga-3, tout en arrêtant le gluten et les produits laitiers, connus pour activer l’inflammation au niveau de l’intestin via les cytokines. C’est certes un leitmotiv, mais ces mesures de base vous assurent la meilleure protection qui soit contre les formes graves d’infections virales (dont le Covid-19) et bactériennes.

Les pâtes, les biscuits, les pizzas, les céréales, les produits laitiers, et autres chips : tous ces produits à éviter absolument sur lesquels tant de personnes se sont ruées de façon tout à fait irrationnelle lors du premier confinement, ne font que favoriser la dégradation de la perméabilité intestinale (Leaky gut syndrome) et exposent potentiellement ces personnes à des formes graves d’infection par des pathogènes nouveaux (comme l’est le SARS-CoV-2), ou pas d’ailleurs.

Ce type d’aliment détruit l’immunité à l’endroit même où elle est produite, c’est-à-dire au niveau du microbiote intestinal.

La prévention, c’est donc, d’abord et avant tout, s’alimenter correctement afin de maintenir un intestin fonctionnel, c’est-à-dire en eubiose, ce qui passe également par le fait de bien mastiquer, ne l’oubliez jamais! Mais cela peut ne pas suffire, simplement parce que vous êtes carencé en vitamines, minéraux ou micronutriments essentiels au fonctionnement complexe de votre belle « machinerie ». La prévention nécessite donc aussi de combler les carences le cas échéant, et il sera souvent nécessaire de se supplémenter, surtout en vieillissant. Quand nous prenons de l’âge en effet, nos défenses immunitaires perdent en efficacité. Cette perte doit être compensée le plus tôt possible, bien en amont.

Les supplémentations recommandées pour prévenir l’infection

La vitamine D. Pour ne pas être carencé, il faudrait pouvoir s’exposer au soleil pendant 20 à 30 minutes chaque jour, ce qui n’est pas toujours possible dépendamment de son pays et sa région. Nous connaissons donc tous, de fait, un déficit sérieux en vitamine D (80% de la population en Europe) qu’il est nécessaire de combler par une supplémentation bien dosée, qui va au-delà des recommandations officielles : jusqu’à dix fois plus!

Un faible taux de vitamine D peut être la première cause d’infections à répétition.

Concernant la Covid-19, les études cliniques montrent que plus le taux de vitamine D est faible, plus elle est potentiellement mortelle, le seuil critique semblant être de 75 nmol/L ou 30 ngl/L. Par exemple, une étude conduite en Indonésie ayant suivi 780 personnes infectées par le SARS-CoV-2 est arrivée aux conclusions suivantes : 87,8% des patients décédés avaient une carence en vitamine D (75-50 nmol/l) contre 4,1% avec des taux optimaux de vitamine D (> 75 nmol/l). Le risque de décès était donc 19 fois plus élevé en cas de carence en vitamine D.

La vitamine D est immunomodulatrice : elle augmente l’immunité contre le virus Covid-19 (et les autres virus, ce qui est connu depuis longtemps) et elle atténue la tempête inflammatoire et ses conséquences.

Pour avoir un taux optimal de vitamine D, il faut prendre entre 6 et 10 000, voire 12 000 UI/j.

Il faut également se supplémenter en vitamine K2, qui évite notamment la calcification des tissus mous. Une étude a déjà montré que la carence en vitamine K était corrélée avec la sévérité de la maladie : plus l’évolution de la Covid-19 est sévère, plus la carence en vitamine K est importante.

La vitamine K, via une protéine spécifique (MGP), est déterminante pour ne pas démarrer la cascade de coagulation qui conduit à des caillots sanguins potentiellement mortels.

Prévenir l’infection passe aussi par le fait de se supplémenter en vitamine A, qui n’est pas importante que pour la vue. Elle contrôle en effet la trophicité des cellules des diverses muqueuses : les yeux, le vagin, la peau, ou encore la muqueuse intestinale, assurant ainsi une meilleure imprégnation de la muqueuse intestinale par des cellules immunitaires.

Les carences en vitamine A touchent environ 19 millions de femmes enceintes et 190 millions d’enfants d’âge préscolaire, principalement dans la Région africaine et la Région de l’Asie du Sud-Est.  Mais d’autres populations, notamment en Europe, restent très carencées en cette vitamine essentielle pour diverses raisons. D’une part, elle est d’origine animale, et les courants modernes font qu’on ne mange plus de foie d’animaux. Elle peut être convertie de pré-vitamine A en vitamine A active à partir du bêta-carotène d’origine végétale si, et seulement si l’intestin est en bonne santé, en eubiose.

Et quand les gènes s’y mettent… 40% de la population blanche en Europe convertit difficilement le bêta-carotène en raison d’un polymorphisme génétique.

Enfin, la non conversion du bêta-carotène en vitamine A peut être liée à une hormone thyroïdienne T3 basse.

Une déficience en vitamine A expose à un risque plus élevé d’infections respiratoires, parce qu’elle est en outre consommée en cas d’infections répétitives : ce qui accentue une carence existante.

Les taux santé en vitamine A se situent autour de 70-100 g/100 ml. Faites comme vos grands-parents, prenez de l’huile de foie de morue ou de flétan tous les jours, à raison de 1 à 2 gélules. Évitez de les prendre au même moment que la vitamine K. Ces huiles ont permises de lutter efficacement contre le rachitisme grâce à leur richesse en vitamine A certes, mais aussi grâce à leur teneur en vitamine D et en acides gras oméga-3.

Enfin, quatrième vitamine importante figurant dans votre panoplie de la prévention : la vitamine E.

Cette vitamine, dont le gamma-tocophérol, a notamment pour action d’inhiber l’agrégation plaquettaire et de retarder la formation de thrombus.

Par son activité antioxydante, la vitamine E piège les radicaux libres et protège les organes importants, comme les poumons ou le foie.

Du zinc, des oméga-3 …

En plus des vitamines, une supplémentation en zinc est incontournable, en particulier pour les personnes âgées qui connaissent souvent une déficience en zinc ou une mal absorption de ce minéral capital. 80% des personnes en Europe sont carencées en zinc.

La perte de goût et de l’odorat, symptômes rencontrés lors de l’infection au Covid-19 sont également ceux qui sont liés à une carence en zinc.

En préventif, les doses recommandées n’excèdent pas 50 mg (ration zinc/cuivre à respecter), mais peuvent être augmentées à 100 mg dans le cas d’une infection virale. Les taux sanguins de zinc à viser sont supérieurs à 100 g/dl.

Il est essentiel aussi d’avoir un apport suffisant (donc important !) en acides gras oméga-3 qui agissent surtout comme des immunomodulateurs et s’avèrent ainsi de bons alliés pour éviter l’orage de cytokines. Les oméga-3 anti-inflammatoires sont à l’origine des cytokines anti-inflammatoires, contrairement aux oméga-6, qui sont pro inflammatoires.

On trouve les oméga-3 dans les poissons gras : sardines, maquereaux, harengs, ou sous forme de capsules en visant un apport en acides gras EPA/DHA autour de 1 gr par jour. Les résolvines et les protectines dérivées d’acides EPA et DHA ont montré un effet protecteur vis-à-vis des lésions pulmonaires dans le syndrome de détresse respiratoire.

Vous devez avoir aussi, bien sûr, un bon statut en vitamine C. Le scorbut est de retour, et il est fortement conseillé, pour tous, surtout en période virale, de pandémie, de prendre de la vitamine C tous les jours. Sous forme liposomale idéalement (parce qu’elle passe mieux dans le sang), la posologie en préventif de 1 gramme par jour peut être augmentée en cas d’infection à 5 voire 10 grammes si votre système digestif le tolère.

L’acide ascorbique (vitamine C) a montré in vitro et in vivo une action inhibitrice sur ce que l’on appelle les inflammasomes NLRP3 qui induisent l’orage de cytokines lors de l’infection au SARS-Cov-2.

La mélatonine, neurohormone inductrice de sommeil et régulatrice du rythme circadien en cas de décalage horaire, a cette même action inhibitrice sur ces inflammasomes. Il peut donc être judicieux de se supplémenter en mélatonine.

Avoir un bon statut en antioxydants

Il est recommandé de se supplémenter en N acétyle cystéine (NAC). Cet acide aminé soufré a des propriétés multiples : détoxifiant hépatique, mucolytique, support contre l’addiction tabagique, etc. Dans le cadre de la prévention contre les infections, la NAC est recommandée en tant que précurseur du glutathion.

Le glutathion est un puissant antioxydant de l’organisme et ses taux chutent au cours du vieillissement. Il est essentiel pourtant de les maintenir à leur meilleur niveau en raison de la capacité démontrée du glutathion à inhiber la réplication virale lors d’affections respiratoires.

La supplémentation en NAC permet d’augmenter les niveaux de glutathion. Le dosage habituel est de 600 mg de NAC par jour.

À noter qu’il est très fortement conseillé de se supplémenter en NAC si on ne peut pas se passer de paracétamol, ce dernier faisant chuter les taux de glutathion et altérant la fonction hépatique. Idéalement, si cela est possible, éviter la consommation de paracétamol qui entre dans la composition de nombreux médicaments pharmaceutiques grand public, destinés pour tous les âges, y compris les enfants.

Nous terminerons ce point des antioxydants par les incontournables polyphénols. Composants naturellement produits par les plantes pour mieux résister aux agressions extérieures, on les trouve dans les fruits (les plus colorés en particulier), les légumes, le chocolat, le thé et les aromates, notamment.

Chacun des polyphénols possèdent des propriétés que je ne listerai pas, car elles prendraient une place à part. Ce qui nous intéresse ici, c’est surtout d’inhiber la réplication, la transcription ou la fonction d’un nombre important de virus.

Un flavonoïde en particulier, la quercétine, a donné des résultats prometteurs in vitro et in vivo. Et des travaux sont en cours pour étudier ses effets antiviraux sur le SARS-CoV-2. La quercétine est déjà connue entre autres pour ses propriétés anti allergiques et elle est mieux absorbée en présence de bromélaïne.

Avoir un bon statut hormonal

Troisième pilier de la prévention contre l’infection et pour éviter les formes graves : vérifier et ajuster le cas échéant les taux sanguins de l’hormone thyroïdienne T3 et de l’hormone DHEA.

La thyroïde, c’est le chef d’orchestre : elle stimule tout, y compris l’immunité. L’hypothyroïdie est une cause d’infections ORL à répétition, de rhinopharyngites à répétition, de bronchites, ou encore de congestion nasale. Donc si le nez est moins ventilé, la défense locale est moindre.

La thyroïde peut être affaiblie par une déficience en micronutriments et une exposition à la pollution, aux perturbateurs endocriniens et autres. Les taux de T3 doivent être > 5.2 pmol/l ou 3.4 ng/l avec disparition de tous les signes d’hypothyroïdie.

Quant à la DHEA, c’est une hormone très immunostimulante, ce qui fait d’elle un rempart incontournable contre la maladie. Mais ses taux commencent à baisser à l’âge de 30-35 ans, puis ils diminuent de façon drastique à 40 ans. Mais cette déficience concerne également de plus en plus les adolescents dès l’âge de 14, 15, 18 ans.

Les taux sanguins doivent être supérieurs à 300 g/dl pour les femmes, et 400 g/dl pour les hommes.

Et si malgré tout cela…

Si malgré toutes ces précautions, vous venez à tomber malade, le traitement alternatif proposé, en plus de l’optimisation du système immunitaire, est à démarrer dès les premières heures. Ce sont en effet les plus importantes quand il s’agit de traiter une infection virale.

Vous disposez pour cela de deux outils qui sont de véritables armes de destruction massive des virus (et autres bactéries) : les huiles essentielles et l’argent colloïdal.

Les huiles essentielles sont des stimulants de l’immunité, notamment l’huile d’origan et de cannelle, que l’on peut utiliser seules ou en combinaison avec d’autres huiles essentielles, comme le laurier noble, le tea tree, le thym, etc.

Non seulement les huiles essentielles ont un effet immunostimulant, documenté dans la littérature scientifique, mais elle ont aussi un effet destructeur. L’huile d’origan est virucide, bactéricide, fongicide. Quant à l’argent colloïdal, il s’agit une substance ancienne qui revient en force, notamment dans la lutte contre les bactéries multirésistantes. Elle est connue depuis très longtemps pour ses propriétés antiseptiques, antibactériennes et antivirales. Lorsque l’argent colloïdal est pris concomitamment avec l’huile d’origan, cela permet augmenter de 1000 à 10 000 fois l’efficacité des antibiotiques.

Pris seul, l’argent colloïdal a un effet spectaculaire au niveau des infections partout dans l’organisme, que ce soit au niveau de la flore intestinale, de la sphère ORL, des poumons ou encore de la peau.

Pour le Dr Stéphane Résimont, la combinaison de l’argent colloïdal et de l’huile essentielle d’origan (ou de cannelle, ou autre!) est le traitement idéal d’une infection virale ou bactérienne débutante. Il le conseille à tous ses patients en ORL, mais également en médecine fonctionnelle pour traiter une dysbiose ou autre pathologie infectieuse.

L’huile d’origan existe sous forme de capsules gastro résistantes, qui doivent être prises en mangeant. L’argent colloïdal doit, quant lui, être pris l’estomac vide, ce à raison d’une cuillère à soupe (en plastique ou en bois, et non en métal) par jour. Le dosage est en effet per os (par voie orale), ce qui n’est hélas pas autorisé dans tous les pays de l’Union européenne, dont la France, sans grande surprise…

Les personnes ayant une infection des voies respiratoires peuvent prendre l’argent colloïdal par nébuliseur, c’est également très efficace.

Le shiitake (lentinula elodes) est également très intéressant lors d’une infection débutante. Ce champignon, très consommé en Asie, possède des molécules bioactives, dont certains polyphénols, lui conférant des propriétés antivirales (observées sur le virus de l’hépatite C), immunomodulatrices, antitumorales et hépato protectrices.

Et enfin, l’Artemisia annua est également aussi très intéressante mais, elle est interdite en France. Elle a pourtant montré son efficacité contre le paludisme depuis longtemps! En 2002, des effets antiviraux contre le SARS-CoV-1 avaient été observés. Et ce sont les Chinois qui ont été les premiers à l’utiliser dès le début de l’épidémie de Covid-19.

Parmi les principes actifs identifiés, on retrouve l’artémisinine, l’amodiaquine, la lutéoline, le kaempférol, la quercétine et l’apigénine.

Au moins sept variétés d’Artemisia annua ont montré une inhibition de la réplication du virus SARS-CoV-2 après sa pénétration dans la cellule, sous l’action de l’amoquiadine, selon le département de biologie et de biotechnologie du Worcester Polytechnic Institute. La posologie est de 2 gélules 2 à 3 fois par jour.

Ainsi, grâce à tous ces conseils, vous contribuerez à optimiser votre précieux système immunitaire, ce qui vous permettra d’affronter la quatrième vague épidémique un peu plus sereinement en vous aidant à amenuiser les conséquences de la Covid-19, si elle vous touche, et si vous agissez dès les premières heures (la gestion du stress et de la peur fait aussi partie de la prévention !).

Enfin, rappelons que ces conseils ne permettent pas de garantir l’éviction d’une forme grave de la Covid-19 ou de guérir selon les cas. Plusieurs recommandations sanitaires en santé publique, notamment le respect scrupuleux des gestes barrières, sont de mises et vivement recommandées par Holisgo.

 

Références et informations complémentaires:

A – Pleine santé : vitalité, immunité, anti-âge, anti-kilos, Dr Stéphane Résimont, Alain Andreu, Éd. Marco Pietteur, 2021

B – Des exemples de pathologies associées ; les maladies respiratoires (BPCO et insuffisance respiratoire) ; les maladies cardiovasculaires (insuffisance cardiaque, hypertension artérielle compliquée, antécédent d’AVC…) ; les maladies hépatiques chroniques, en particulier la cirrhose ; les troubles psychiatriques et démence. Et bien sûr l’immunodépression (liée à un cancer, au VIH…). Coronavirus et Covid-19 : Du simple rhume au syndrome respiratoire aigu sévère, Inserm

C – Un thrombus est une masse sanguine coagulée dans un vaisseau, où elle provoque une thrombose.

D – Les polyphénols : quercétine, pycnogénol, acide ellagique, OPCs, acide rosmarinique, hydroxytyrosol, polyphénols de cacao, groseille ; cassis, myrtille, orange

E – Virus et polyphénols : : (note : Influenza, HIV, Zika, Dengue, hépatite B et C, Epstein Barr, VRS, Herpès simplex, rhinovirus, papillomavirus, entérovirus, JEV, adénovirus, Coxsackievirus)

F – Une étude a montré la capacité de l’huile d’origan à réduire considérablement la charge virale en coronavirus en moins de 20 minutes (Khalid Ijaz M)